Neshi

Andres Pinilla Marin

Infirmier en santé mentale
Neshi

Pinilla Marin Andres

infirmier en santé mentale
Pourquoi Neshi ?
Pour l’élaboration de ce projet j’ai ressenti le besoin de m’orienter vers la nature et le lien que nous avons avec celle-ci. Puis, j’ai souvent rêvé de créer des liens entre mon pays d’origine et mon pays d’adoption.
En faisant des recherches autour du lien, les rapports entre la nature et l’homme, j’ai trouvé auprès du peuple Koggis (Sierra Nevada de Santa Marta, nord de la Colombie) un rituel nommé Neshi. Ce dernier, consiste à faciliter l’expression des pensées et des actes qui entravent les liens, non seulement avec la nature, mais également avec les autres et soi-même.
Pour l’élaboration de ce projet j’ai ressenti le besoin de m’orienter vers la nature et le lien que nous avons avec celle-ci. Puis, j’ai souvent rêvé de créer des liens entre mon pays d’origine et mon pays d’adoption.
En faisant des recherches autour du lien, les rapports entre la nature et l’homme, j’ai trouvé auprès du peuple Koggis (Sierra Nevada de Santa Marta, nord de la Colombie) un rituel nommé Neshi. Ce dernier, consiste à faciliter l’expression des pensées et des actes qui entravent les liens, non seulement avec la nature, mais également avec les autres et soi-même.

Une brève présentation

J’ai fait mes études de soins infirmiers à Lausanne, à la Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV), où j’ai obtenu mon Bachelor en 2010. Je peux dire que mes bases théoriques et empiriques, je les ai acquises à la Fondation de Nant à Vevey. Durant mon parcours professionnel, j’ai travaillé avec les enfants et les adolescents, les adultes et les personnes âgées.
En 2011, je suis parti vivre une expérience professionnelle à Paris, où j’ai travaillé à Maison Blanche, un hôpital de la fonction publique. Durant, ce passage à Paris, j’ai également eu l’opportunité de poursuivre ma formation continue en faisant différentes formations, dont un Diplôme Universitaire en psychopathologie. Mais je retiens surtout de belles rencontres et une grande culture de la transmission autour de la réflexion clinique, du savoir être et du savoir-faire. C’est également à ce moment que je découvre/rencontre la psychothérapie institutionnelle de Tosquelles avec Jean Oury.
Début 2014, je reviens à Lausanne pour faire un Master en Soins infirmiers. Une étape intéressante, durant laquelle j’ai acquis des compétences en lien avec la recherche, la création et l’implantation de projet, ainsi que des bases quant à la pratique avancée. Depuis 2019, je travaille aux Roseaux à Cery, une unité spécialisé dans la clinique de l’hébergement. Une expérience très enrichissante et stimulante, durant laquelle j’ai acquis de bonnes connaissance du réseau Vaudois en termes d’hébergement et de réseau de soins.
Aujourd’hui, je m’estime heureux d’aimer mon métier, à mon sens c’est précieux pour s’investir et co-construire des projets cohérents basés sur la qualité de vie de chacun/e. Il me semble intéressant de penser la santé mentale dans une perspective bien plus large que le maintien à domicile, de considérer l’inscription et la participation sociale de la personne qui traverse un moment difficile comme un élément centrale de son existence. J’aime penser que la rencontre peut se construire là où la personne se trouve dans son parcours, pour autant qu’on l’aide à saisir l’opportunité de tisser ce lien thérapeutique. La reconquête de l’habitat et de l’extérieur, ainsi que la réinsertion sociale sont des thématiques qui m’intéressent particulièrement, en intégrant la composante sociale à la réflexion clinique.
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